L’avenir des FINTECH
Selon Martin Biaou, Vice-Président de l’Association des Professionnels de la Finance Digitale (en création)
Martin Biaou, Vice-Président de l’Association des Professionnels de la Finance Digital (en création) que nous avons rencontré, estime que le développement de la Fintech au Bénin reste embryonnaire, à l’instar de la plupart des autres pays de l’UEMOA. En effet, note-t-il, l’offre des Fintech de la place reste limitée aux services de 1ère génération tels que les portemonnaies électroniques pour la gestion des finances personnelles, le transfert d’argent et, dans une moindre mesure, le paiement d’achats de biens et services. Les services plus avancés, offrant des fonctionnalités telles que les prêts entre particuliers, le financement participatif, les paiements fractionnés, et impliquant l’utilisation de technologies telles que la blockchain, l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et l’analyse de données, pour ne citer que quelques exemples, sont encore globalement absents du marché.
Il poursuit en indiquant que la montée en maturité et en gamme des services se heurte à un certain nombre de facteurs, dont les plus importants sont :
- L'absence d’interopérabilité entre les portemonnaies électroniques de différents émetteurs, d’une part, et entre les portemonnaies électroniques et les moyens de paiement bancaires (comptes, cartes, etc.), d’autre part. Cela oblige les consommateurs et les commerçants à disposer de plusieurs dispositifs d’émission ou d’acceptation de paiements (cartes, téléphones, TPE, etc.) et à détenir des comptes à la fois auprès d’émetteurs de monnaie électronique et de banques.
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